Chapitre 14
À vingt et une heures, Pierre Cavalier accompagna sa tante jusqu’à l’hôpital en compagnie du commissaire.
Pierre insista pour aller voir sa cousine.
Jeanne Collieri sembla accepter à contrecœur. Ce qui le surprit.
Élisa dormait.
La vieille dame était toujours là avec son cabas.
Les deux femmes échangèrent quelques phrases à voix basse en tournant le dos à Cavalier. Il eut l’impression qu’elles s’exprimaient en corse.
La vieille dame sortit de la chambre et Jeanne Collieri s’installa dans le fauteuil au pied du lit en posant le cabas sur ses genoux après en avoir vérifié le contenu en y jetant un bref coup d’œil.
– C’est bon, dit-elle. Tu peux me laisser.
Pierre Cavalier sortit de la chambre toujours aussi perplexe devant le manège des vieilles dames.
« Mais qu’est-ce qu’elles peuvent bien foutre avec leur cabas ! »
Il rejoignit René Bellou à l’accueil.
– Je ne comprends pas l’entêtement de ma tante à vouloir veiller sa nièce, lui dit-il en sortant de l’hôpital. Elle est tirée d’affaire et la protection mise en place suffit largement à la sécurité d’Élisa. C’est plus de son âge et cette histoire de tour de garde avec ses vieilles copines est débile. C’est bien une idée de vieux !
Le commissaire avait un point de vue plus pragmatique.
– Pendant qu’elle est ici, ta grand-tante on ne l’a pas dans les pattes à son appartement et ça l’empêche de faire des conneries avec ses copines. Et puis ici, elle aussi est en sûreté, crois-moi ! On va pouvoir s’atteler tranquillement à notre affaire toi et moi.
© Alain Pecunia, 2009.
Tous droits réservés.
À vingt et une heures, Pierre Cavalier accompagna sa tante jusqu’à l’hôpital en compagnie du commissaire.
Pierre insista pour aller voir sa cousine.
Jeanne Collieri sembla accepter à contrecœur. Ce qui le surprit.
Élisa dormait.
La vieille dame était toujours là avec son cabas.
Les deux femmes échangèrent quelques phrases à voix basse en tournant le dos à Cavalier. Il eut l’impression qu’elles s’exprimaient en corse.
La vieille dame sortit de la chambre et Jeanne Collieri s’installa dans le fauteuil au pied du lit en posant le cabas sur ses genoux après en avoir vérifié le contenu en y jetant un bref coup d’œil.
– C’est bon, dit-elle. Tu peux me laisser.
Pierre Cavalier sortit de la chambre toujours aussi perplexe devant le manège des vieilles dames.
« Mais qu’est-ce qu’elles peuvent bien foutre avec leur cabas ! »
Il rejoignit René Bellou à l’accueil.
– Je ne comprends pas l’entêtement de ma tante à vouloir veiller sa nièce, lui dit-il en sortant de l’hôpital. Elle est tirée d’affaire et la protection mise en place suffit largement à la sécurité d’Élisa. C’est plus de son âge et cette histoire de tour de garde avec ses vieilles copines est débile. C’est bien une idée de vieux !
Le commissaire avait un point de vue plus pragmatique.
– Pendant qu’elle est ici, ta grand-tante on ne l’a pas dans les pattes à son appartement et ça l’empêche de faire des conneries avec ses copines. Et puis ici, elle aussi est en sûreté, crois-moi ! On va pouvoir s’atteler tranquillement à notre affaire toi et moi.
© Alain Pecunia, 2009.
Tous droits réservés.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire