Chapitre 13
Le commissaire René Bellou rejoignit, comme convenu, Cavalier au domicile de sa tante à dix-huit heures.
Il portait un sac de voyage.
Ils attendirent dans le salon le réveil de Jeanne Collieri.
Elle apparut sur le coup de dix-neuf heures toutes pimpantes et son chignon impeccable. Donnant l’impression aux deux hommes d’être sur le pied de guerre.
– Bon, dit-elle, je vais faire réchauffer le rôti et après tu m’accompagnes à l’hôpital.
Pierre prit un air de petit garçon s’apprêtant à demander le droit d’aller jouer avec ses petits camarades et se racla la gorge.
– Avant, ma tante, j’ai… euh, nous avons quelque chose à vous demander…
– Dis-moi ! dit la tante en jetant un regard au sac de voyage de René Bellou. J’ai déjà ma petite idée.
– Ben voilà, nous aurions besoin de nous installer ici…
– Pas de problème si c’est pour la bonne cause !
– Mais nous attendons aussi deux autres collègues…
Jeanne Collieri réfléchit un instant.
– Bon, c’est réglé, dit-elle. Ton ami dormira avec toi et on installera les deux autres ici dans le salon. À la guerre comme à la guerre…
Le commissaire la remercia.
– Ne me remerciez pas. J’espère seulement que vous ne ferez pas trop de conneries et que, pour une fois, vous saurez être efficaces, hein !
© Alain Pecunia, 2009.
Tous droits réservés.
Le commissaire René Bellou rejoignit, comme convenu, Cavalier au domicile de sa tante à dix-huit heures.
Il portait un sac de voyage.
Ils attendirent dans le salon le réveil de Jeanne Collieri.
Elle apparut sur le coup de dix-neuf heures toutes pimpantes et son chignon impeccable. Donnant l’impression aux deux hommes d’être sur le pied de guerre.
– Bon, dit-elle, je vais faire réchauffer le rôti et après tu m’accompagnes à l’hôpital.
Pierre prit un air de petit garçon s’apprêtant à demander le droit d’aller jouer avec ses petits camarades et se racla la gorge.
– Avant, ma tante, j’ai… euh, nous avons quelque chose à vous demander…
– Dis-moi ! dit la tante en jetant un regard au sac de voyage de René Bellou. J’ai déjà ma petite idée.
– Ben voilà, nous aurions besoin de nous installer ici…
– Pas de problème si c’est pour la bonne cause !
– Mais nous attendons aussi deux autres collègues…
Jeanne Collieri réfléchit un instant.
– Bon, c’est réglé, dit-elle. Ton ami dormira avec toi et on installera les deux autres ici dans le salon. À la guerre comme à la guerre…
Le commissaire la remercia.
– Ne me remerciez pas. J’espère seulement que vous ne ferez pas trop de conneries et que, pour une fois, vous saurez être efficaces, hein !
© Alain Pecunia, 2009.
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