Chapitre 12
À quinze heures trente, Pierre Cavalier pénétra dans la chambre d’hôpital de sa cousine.
Elle avait repris quelques couleurs.
Il n’avait pas remarqué la surveillance installée par le commissaire et le lieutenant de gendarmerie. Ce qui l’avait satisfait, car les « autres » ne la remarqueraient pas plus que lui.
Mais il fut surpris de découvrir dans la chambre d’Élisa Matocelli une des deux vieilles dames qu’il avait aperçues le matin même dans le hall en compagnie de sa tante.
La vieille dame lui sourit mais ne desserra pas les dents.
Elle tenait le cabas sur ses genoux.
Un quart d’heure plus tard, Élisa s’était assoupie et il éprouva la désagréable impression d’être devenu de trop dans la pièce.
D’ailleurs la vieille dame lui sourit et sembla l’en remercier muettement quand il sortit.
« Mais qu’est-ce qu’elles peuvent bien foutre avec leur cabas ! » se dit-il une fois dans le couloir en haussant les épaules.
© Alain Pecunia, 2009.
Tous droits réservés.
À quinze heures trente, Pierre Cavalier pénétra dans la chambre d’hôpital de sa cousine.
Elle avait repris quelques couleurs.
Il n’avait pas remarqué la surveillance installée par le commissaire et le lieutenant de gendarmerie. Ce qui l’avait satisfait, car les « autres » ne la remarqueraient pas plus que lui.
Mais il fut surpris de découvrir dans la chambre d’Élisa Matocelli une des deux vieilles dames qu’il avait aperçues le matin même dans le hall en compagnie de sa tante.
La vieille dame lui sourit mais ne desserra pas les dents.
Elle tenait le cabas sur ses genoux.
Un quart d’heure plus tard, Élisa s’était assoupie et il éprouva la désagréable impression d’être devenu de trop dans la pièce.
D’ailleurs la vieille dame lui sourit et sembla l’en remercier muettement quand il sortit.
« Mais qu’est-ce qu’elles peuvent bien foutre avec leur cabas ! » se dit-il une fois dans le couloir en haussant les épaules.
© Alain Pecunia, 2009.
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