Chapitre 26
La ligne spéciale du commandant Cavalier sonna discrètement à vingt-deux heures quinze.
– C’est fait, mais on a eu chaud, lui dit son interlocuteur. On était à peine remontés dans le sous-marin qu’on a aperçu deux jeunes de type maghrébin rentrer dans la ruine. À quelques minutes près, ils tombaient sur nous !
– Ils peuvent se rendre compte ?
– En principe, non. C’est indétectable.
Pierre Cavalier était soucieux. Qui pouvaient être ces deux types ? Des dealers ou des complices ?
Il n’eut pas le temps de retourner ses hypothèses dans tous les sens.
La ligne sonna à nouveau.
– Il y a les gus « d’en face » qui ont débarqué chez Bangros et qui viennent d’embarquer sa moitié. Qu’est-ce qu’on fait ?
– Vous les laissez faire. N’intervenez surtout pas pour la récupérer. C’est assez compliqué comme ça. Continuez la surveillance du domicile.
Et merde ! pensa le commandant après avoir raccroché. Il ne manquait plus que ça.
Il était étonné que ceux « d’en face », la DST, soient intervenus aussi rapidement.
D’accord, ils devaient être assez « énervés » après la mort de leur indic Jérôme Cassard. Ils connaissaient l’existence de Bangros et de son groupe par Cassard, mais quel sens cela avait-il que d’arrêter sa femme ?
On va encore se marcher sur les pieds, songea amèrement Pierre Cavalier. Et Bangros et ses deux acolytes risquent de se perdre dans la nature.
De toute façon, il n’avait pas l’intention de changer quoi que ce fût à son dispositif.
Il n’y avait pas d’autre solution et il ne lui restait qu’à espérer que ceux d’en face ne parviennent pas à mettre la main sur le « Groupe de la Foi ».
Surtout pas !
© Alain Pecunia, 2009.
Tous droits réservés.
La ligne spéciale du commandant Cavalier sonna discrètement à vingt-deux heures quinze.
– C’est fait, mais on a eu chaud, lui dit son interlocuteur. On était à peine remontés dans le sous-marin qu’on a aperçu deux jeunes de type maghrébin rentrer dans la ruine. À quelques minutes près, ils tombaient sur nous !
– Ils peuvent se rendre compte ?
– En principe, non. C’est indétectable.
Pierre Cavalier était soucieux. Qui pouvaient être ces deux types ? Des dealers ou des complices ?
Il n’eut pas le temps de retourner ses hypothèses dans tous les sens.
La ligne sonna à nouveau.
– Il y a les gus « d’en face » qui ont débarqué chez Bangros et qui viennent d’embarquer sa moitié. Qu’est-ce qu’on fait ?
– Vous les laissez faire. N’intervenez surtout pas pour la récupérer. C’est assez compliqué comme ça. Continuez la surveillance du domicile.
Et merde ! pensa le commandant après avoir raccroché. Il ne manquait plus que ça.
Il était étonné que ceux « d’en face », la DST, soient intervenus aussi rapidement.
D’accord, ils devaient être assez « énervés » après la mort de leur indic Jérôme Cassard. Ils connaissaient l’existence de Bangros et de son groupe par Cassard, mais quel sens cela avait-il que d’arrêter sa femme ?
On va encore se marcher sur les pieds, songea amèrement Pierre Cavalier. Et Bangros et ses deux acolytes risquent de se perdre dans la nature.
De toute façon, il n’avait pas l’intention de changer quoi que ce fût à son dispositif.
Il n’y avait pas d’autre solution et il ne lui restait qu’à espérer que ceux d’en face ne parviennent pas à mettre la main sur le « Groupe de la Foi ».
Surtout pas !
© Alain Pecunia, 2009.
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