Chapitre 15 (suite et fin)
Le commissaire Derosier et le commandant Cavalier découvrirent rapidement une cinquantaine de photos « soft » dans le second tiroir du bureau dans la chambre du fils. Dans une boîte en carton et sous des cartes postales.
Le tiroir était juste fermé à clé et la boîte portait l’inscription « Souvenirs de vacances ».
Une autre boîte fut découverte derrière une pile de livres dans le bas de la bibliothèque vitrée. Elle contenait les photos « hard ».
Derosier était effondré et Pierre Cavalier tenta de le réconforter.
Vainement. Surtout après qu’ils eurent découvert, en allumant l’ordinateur portable du fils, que celui-ci avait créé un site et avait mis les photos en ligne.
– Voilà, dit Pierre Cavalier, comment des enfoirés ont dû avoir l’idée de monter ce coup tordu. Ils sont tombés sur le site, découvert l’origine et fait le rapprochement avec vous… Peut-être que quelqu’un voulait s’en servir pour vous faire tomber ou faire passer un message à la Crim. Mais pourquoi ?
Le commissaire haussa les épaules. Il n’en avait strictement aucune idée.
Pierre Cavalier, plus habitué des coups tordus, tant par son expérience personnelle que par son poste à la Direction centrale des Renseignements généraux, se dit pour lui-même que c’était là un coup génial par sa simplicité.
Il aurait bien aimé savoir si Pierre-Marie de Laneureuville* pouvait en avoir tiré les ficelles. Et, si c’était le cas, on pouvait s’attendre à des rebondissements.
Normalement parano, il se demanda si ce message ne le concernait pas étant donné que l’enquête avait été menée par sa femme. Une façon de lui signifier que, si lui était en quelque sorte intouchable, « on » pouvait s’en prendre à elle.
Quand ils eurent ramené leur « saisie » à la Crim, Isabelle Cavalier et Djamila Kamil furent atterrées en découvrant les photos « sado ». Myriam ne leur avait pas tout raconté.
Mais le capitaine Cavalier estima qu’il n’était pas nécessaire de réentendre la gamine qui avait été raccompagnée chez elle avec ses parents.
Sa déposition était « éloquente » et il était inutile de lui raviver sa blessure. Si elle n’avait pu raconter « ça », c’est, tout simplement, parce que c’était trop douloureux.
De toute façon, les photos seraient jointes à la procédure et suffiraient largement à l’édification du juge.
Jeff Derosier et ses « clients » verraient leurs chefs d’inculpation s’aggraver lourdement.
Quand le commissaire principal Derosier félicita Isabelle Cavalier pour son travail sur cette affaire, elle vit en face d’elle un homme meurtri et désemparé.
– Je suis très fière de travailler sous vos ordres, monsieur, lui répondit-elle en lui serrant la main.
Elle savait qu’elle ne dirait plus jamais « ce con » ou « ce connard de Derosier ».
Le commissaire Derosier et le commandant Cavalier découvrirent rapidement une cinquantaine de photos « soft » dans le second tiroir du bureau dans la chambre du fils. Dans une boîte en carton et sous des cartes postales.
Le tiroir était juste fermé à clé et la boîte portait l’inscription « Souvenirs de vacances ».
Une autre boîte fut découverte derrière une pile de livres dans le bas de la bibliothèque vitrée. Elle contenait les photos « hard ».
Derosier était effondré et Pierre Cavalier tenta de le réconforter.
Vainement. Surtout après qu’ils eurent découvert, en allumant l’ordinateur portable du fils, que celui-ci avait créé un site et avait mis les photos en ligne.
– Voilà, dit Pierre Cavalier, comment des enfoirés ont dû avoir l’idée de monter ce coup tordu. Ils sont tombés sur le site, découvert l’origine et fait le rapprochement avec vous… Peut-être que quelqu’un voulait s’en servir pour vous faire tomber ou faire passer un message à la Crim. Mais pourquoi ?
Le commissaire haussa les épaules. Il n’en avait strictement aucune idée.
Pierre Cavalier, plus habitué des coups tordus, tant par son expérience personnelle que par son poste à la Direction centrale des Renseignements généraux, se dit pour lui-même que c’était là un coup génial par sa simplicité.
Il aurait bien aimé savoir si Pierre-Marie de Laneureuville* pouvait en avoir tiré les ficelles. Et, si c’était le cas, on pouvait s’attendre à des rebondissements.
Normalement parano, il se demanda si ce message ne le concernait pas étant donné que l’enquête avait été menée par sa femme. Une façon de lui signifier que, si lui était en quelque sorte intouchable, « on » pouvait s’en prendre à elle.
Quand ils eurent ramené leur « saisie » à la Crim, Isabelle Cavalier et Djamila Kamil furent atterrées en découvrant les photos « sado ». Myriam ne leur avait pas tout raconté.
Mais le capitaine Cavalier estima qu’il n’était pas nécessaire de réentendre la gamine qui avait été raccompagnée chez elle avec ses parents.
Sa déposition était « éloquente » et il était inutile de lui raviver sa blessure. Si elle n’avait pu raconter « ça », c’est, tout simplement, parce que c’était trop douloureux.
De toute façon, les photos seraient jointes à la procédure et suffiraient largement à l’édification du juge.
Jeff Derosier et ses « clients » verraient leurs chefs d’inculpation s’aggraver lourdement.
Quand le commissaire principal Derosier félicita Isabelle Cavalier pour son travail sur cette affaire, elle vit en face d’elle un homme meurtri et désemparé.
– Je suis très fière de travailler sous vos ordres, monsieur, lui répondit-elle en lui serrant la main.
Elle savait qu’elle ne dirait plus jamais « ce con » ou « ce connard de Derosier ».
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