samedi 14 février 2009

Noir Express : "Corses toujours" (Chroniques croisées X) par Alain Pecunia

Avec ce thriller politique à l’issue incertaine, nous abordons un récit plus joyeux que le précédent, mais les femmes y sont toujours les principales héroïnes et il rend hommage à la femme corse.



Le commandant Pierre Cavalier, de la section des « affaires spéciales » de la Direction centrale des Renseignements généraux, se voit confier une mission de la plus haute importance en Corse. Il est chargé de dénouer les fils d’un complot visant à assassiner le Président de la République et d’en trouver l’instigateur. Mais la Corse est une terre inhospitalière pour tout flic du continent, même incognito, surtout s’il appartient à la « police politique ».







Extraits de l’article « Corse »
Grand Dictionnaire universel du XIXe siècle
(par Pierre Larousse)


« (…) Les anciens n’avaient que des notions inexactes sur l’étendue réelle de cette île et la distance qui la séparait des côtes voisines. Les forêts immenses dont elle était couverte fournissaient un bois de construction renommé dans toute l’antiquité. Cependant elle semble être toujours restée inculte et avoir été habitée par des races rebelles à toute civilisation, car Strabon dit que ses habitants étaient plus sauvages que des animaux. Cependant Diodore se montre moins sévère, et il parle avec éloge de la docilité et de l’adresse des esclaves corses (…).
« (…)
« La Corse est maintenant française de cœur ; il ne reste plus trace de ces nombreux partis laissés par des dominations successives ; elle a trouvé, après bien des siècles de malheurs et de révolutions, le calme et la sécurité à l’ombre d’un grand nom. Elle a fourni à la patrie un brillant contingent de dévouements, de courage et de talent ; elle en attend, non pas la juste appréciation de ce qu’elle a fait, – depuis longtemps cette justice lui a été rendue, – mais un peu du bien-être et de la prospérité agricole et commerciale vers lesquels la France court à grands pas. Jusqu’ici on a peu fait pour la Corse ; c’est une dette qui grossit tous les jours ; elle espère la voir acquitter bientôt. »



© Alain Pecunia, 2009.
Tous droits réservés.

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