Chapitre 13
Alexandre Caillard se réveilla en sueur, en pleine crise de tachycardie.
Le cauchemar avait été horrible.
Il avait poussé un cri de bête blessée à mort avant de s’éveiller.
Il se trouvait sur le quai de la station Saint-Michel aux côtés de Jean Lestrade et celui-ci le poussait sous la voiture de tête à l’entrée de la rame.
Jean Lestrade lui souriait méchamment. Mais il n’avait pas de visage.
Juste une tête de mort. Une vraie. Qu’avec les os.
Jamais ça ne lui était arrivé. Jamais.
– Eh ben, mon Minou…, fit sa femme en pénétrant dans sa chambre vêtue de la nuisette rose qu’il trouvait si ridicule. T’as fais un mauvais cauchemar ?
Comme s’il pouvait y en avoir de bons !
– Tu as poussé un cri à réveiller les morts. Ça m’a glacé les sangs, ajouta-t-elle en frissonnant.
Il lut de l’inquiétude dans son regard. Ce qui le surprit. Ce n’était pas son genre.
– Je vais te chercher un verre d’eau, dit-elle pleine de sollicitude.
Quand elle revint, elle cala son oreiller et l’aida à boire.
– Tu veux que je reste dormir avec toi cette nuit ?
Il était en état complet d’hébétude. Il acquiesça.
– S’il te plaît, se surprit-il à marmonner.
Elle souleva le drap et vint se lover contre lui.
– Je vais t’apaiser, mon Minou. Ne t’inquiète pas. rendors-toi, je suis là…
Ce n’était plus arrivé depuis qu’ils faisaient chambre à part. Depuis près de vingt ans.
Alexandre Caillard songea fugacement que tout allait de travers depuis ces foutus appels anonymes.
Juste comme il se rendormait dans les bras grassouillets de sa femme.
© Alain Pecunia, 2009.
Tous droits réservés.
Alexandre Caillard se réveilla en sueur, en pleine crise de tachycardie.
Le cauchemar avait été horrible.
Il avait poussé un cri de bête blessée à mort avant de s’éveiller.
Il se trouvait sur le quai de la station Saint-Michel aux côtés de Jean Lestrade et celui-ci le poussait sous la voiture de tête à l’entrée de la rame.
Jean Lestrade lui souriait méchamment. Mais il n’avait pas de visage.
Juste une tête de mort. Une vraie. Qu’avec les os.
Jamais ça ne lui était arrivé. Jamais.
– Eh ben, mon Minou…, fit sa femme en pénétrant dans sa chambre vêtue de la nuisette rose qu’il trouvait si ridicule. T’as fais un mauvais cauchemar ?
Comme s’il pouvait y en avoir de bons !
– Tu as poussé un cri à réveiller les morts. Ça m’a glacé les sangs, ajouta-t-elle en frissonnant.
Il lut de l’inquiétude dans son regard. Ce qui le surprit. Ce n’était pas son genre.
– Je vais te chercher un verre d’eau, dit-elle pleine de sollicitude.
Quand elle revint, elle cala son oreiller et l’aida à boire.
– Tu veux que je reste dormir avec toi cette nuit ?
Il était en état complet d’hébétude. Il acquiesça.
– S’il te plaît, se surprit-il à marmonner.
Elle souleva le drap et vint se lover contre lui.
– Je vais t’apaiser, mon Minou. Ne t’inquiète pas. rendors-toi, je suis là…
Ce n’était plus arrivé depuis qu’ils faisaient chambre à part. Depuis près de vingt ans.
Alexandre Caillard songea fugacement que tout allait de travers depuis ces foutus appels anonymes.
Juste comme il se rendormait dans les bras grassouillets de sa femme.
© Alain Pecunia, 2009.
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