Chapitre 22
Le drame de D… fit la une de tous les journaux et relégua dans les médias celui de Vilnius.
Le premier adjoint au maire et la secrétaire témoignèrent du comportement bizarre de Me Alexandre Caillard peu avant le massacre dont il était l’auteur au vu des relevés de l’identité judiciaire et que son suicide incongru à la station Saint-Michel semblait confirmer.
Le tout fut mis sur le compte du stress et du surmenage par les uns, d’une dépression latente pour les autres.
Seuls quelques journaux et hebdos, en général de gauche, firent état des rumeurs tenaces qui n’avaient cessé d’accompagner tant la vie professionnelle que publique de Me Caillard. Le présentant comme un homme de réseaux et proches de certains services.
On rappela son rôle de défenseur attitré des gauchistes à la dérive dans les années soixante-dix, son glissement vers le social-libéralisme sous Mitterrand, pour aboutir à la droite sous la cohabitation Jospin-Chirac.
Ceux de droite se limitèrent à rappeler son amitié avec l’ancien garde des Sceaux, François Cavalier.
La Chancellerie annonça dans un communiqué que Nathalie Caillard, substitut du procureur, particulièrement choquée, avait dû être placée en maison de repos.
Le commandant Pierre Cavalier intervint discrètement pour que l’enquête « oublie » son éventuel rôle après son arrivée au presbytère vers dix-neuf heures trente et son départ en compagnie de son père peu après vingt heures trente.
Il estimait qu’elle n’avait pas à payer les pots cassés du « Service ».
« Le sanglot de Satan dans l’ombre continue. »
Hugo, Victor.
© Alain Pecunia, 2009.
Tous droits réservés.
Le drame de D… fit la une de tous les journaux et relégua dans les médias celui de Vilnius.
Le premier adjoint au maire et la secrétaire témoignèrent du comportement bizarre de Me Alexandre Caillard peu avant le massacre dont il était l’auteur au vu des relevés de l’identité judiciaire et que son suicide incongru à la station Saint-Michel semblait confirmer.
Le tout fut mis sur le compte du stress et du surmenage par les uns, d’une dépression latente pour les autres.
Seuls quelques journaux et hebdos, en général de gauche, firent état des rumeurs tenaces qui n’avaient cessé d’accompagner tant la vie professionnelle que publique de Me Caillard. Le présentant comme un homme de réseaux et proches de certains services.
On rappela son rôle de défenseur attitré des gauchistes à la dérive dans les années soixante-dix, son glissement vers le social-libéralisme sous Mitterrand, pour aboutir à la droite sous la cohabitation Jospin-Chirac.
Ceux de droite se limitèrent à rappeler son amitié avec l’ancien garde des Sceaux, François Cavalier.
La Chancellerie annonça dans un communiqué que Nathalie Caillard, substitut du procureur, particulièrement choquée, avait dû être placée en maison de repos.
Le commandant Pierre Cavalier intervint discrètement pour que l’enquête « oublie » son éventuel rôle après son arrivée au presbytère vers dix-neuf heures trente et son départ en compagnie de son père peu après vingt heures trente.
Il estimait qu’elle n’avait pas à payer les pots cassés du « Service ».
« Le sanglot de Satan dans l’ombre continue. »
Hugo, Victor.
© Alain Pecunia, 2009.
Tous droits réservés.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire