Chapitre 17 (suite et fin)
– Assassin ! hurla sa femme en tentant de prendre appui sur ses coudes pour se relever.
Il attendit qu’elle parvienne à se mettre à quatre pattes pour lui assener un coup de pied dans le flanc qui la fit retomber.
– Couchée, la chienne aussi !
Dany se tenait le ventre de douleur.
– Pitié ! gémit-elle. Au moins pour lui… Appelle un médecin, des secours… ne le laisse pas comme ça, par pitié…
Le souffle court, Alexandre Caillard sembla réfléchir.
– D’accord, finit-il par lâcher, un mauvais rictus déformant son visage, tandis que sa femme tentait de nouveau de se relever.
Il la laissa se diriger à quatre pattes vers le corps de son fils qui gémissait par râles brefs.
À mi-distance, il s’interposa entre eux.
– D’accord, si tu me dis tout.
– Pitié ! l’implora-t-elle. Appelle de l’aide…
– Après ! dit-il en faisant claquer le ceinturon sur le dos de sa femme qui se laissa rouler sur le flanc pour tenter de se protéger.
Dany ne pouvait qu’admettre sa défaite et se soumettre. Pour tenter de sauver son fils.
– Bien, murmura-t-elle faiblement. Mais aide-moi à m’asseoir.
Alexandre Caillard posa son ceinturon sur la table, traîna sa femme par les épaules sur deux mètres et la fit s’asseoir à même le sol, dos au mur.
Puis il tira le corps de son fils, qui poussa une longue plainte, jusqu’à la hauteur de Dany et posa sa tête sur les cuisses de sa mère.
– Voilà ! dit-il avec une certaine fierté. Tu vois, je ne suis pas si mauvais… Bon, je t’écoute !
– Il est mal-en-point, dit Dany en larmes en entourant de ses bras la tête de son fils. Appelle des secours, je t’en prie. Le laisse pas crever…
– Ta gueule ! dit-il d’un ton lourd de menaces en s’emparant à nouveau du ceinturon. Tu me racontes tout ou vous allez crever tous les deux. Bernard… je t’écoute !
Il vit une lueur étrange briller dans le regard de sa femme. Comme si elle ne s’avouait pas totalement vaincue.
© Alain Pecunia, 2009.
Tous droits réservés.
– Assassin ! hurla sa femme en tentant de prendre appui sur ses coudes pour se relever.
Il attendit qu’elle parvienne à se mettre à quatre pattes pour lui assener un coup de pied dans le flanc qui la fit retomber.
– Couchée, la chienne aussi !
Dany se tenait le ventre de douleur.
– Pitié ! gémit-elle. Au moins pour lui… Appelle un médecin, des secours… ne le laisse pas comme ça, par pitié…
Le souffle court, Alexandre Caillard sembla réfléchir.
– D’accord, finit-il par lâcher, un mauvais rictus déformant son visage, tandis que sa femme tentait de nouveau de se relever.
Il la laissa se diriger à quatre pattes vers le corps de son fils qui gémissait par râles brefs.
À mi-distance, il s’interposa entre eux.
– D’accord, si tu me dis tout.
– Pitié ! l’implora-t-elle. Appelle de l’aide…
– Après ! dit-il en faisant claquer le ceinturon sur le dos de sa femme qui se laissa rouler sur le flanc pour tenter de se protéger.
Dany ne pouvait qu’admettre sa défaite et se soumettre. Pour tenter de sauver son fils.
– Bien, murmura-t-elle faiblement. Mais aide-moi à m’asseoir.
Alexandre Caillard posa son ceinturon sur la table, traîna sa femme par les épaules sur deux mètres et la fit s’asseoir à même le sol, dos au mur.
Puis il tira le corps de son fils, qui poussa une longue plainte, jusqu’à la hauteur de Dany et posa sa tête sur les cuisses de sa mère.
– Voilà ! dit-il avec une certaine fierté. Tu vois, je ne suis pas si mauvais… Bon, je t’écoute !
– Il est mal-en-point, dit Dany en larmes en entourant de ses bras la tête de son fils. Appelle des secours, je t’en prie. Le laisse pas crever…
– Ta gueule ! dit-il d’un ton lourd de menaces en s’emparant à nouveau du ceinturon. Tu me racontes tout ou vous allez crever tous les deux. Bernard… je t’écoute !
Il vit une lueur étrange briller dans le regard de sa femme. Comme si elle ne s’avouait pas totalement vaincue.
© Alain Pecunia, 2009.
Tous droits réservés.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire