mardi 12 juin 2007

Louise et les autres, la suite Flash noir par Alain Pecunia

Après Jeux d'enfants et Louise, La Fatwa, Le Prix du meilleur scénario et Fin de race seront bientôt disponibles en e-books téléchargeables sur lulu.com.
Avec deux autres textes à venir ultérieurement, ils constituent la suite "Flash noir", tous plus déconcertants les uns que les autres. Le premier chapitre ou un extrait figure sur mon blog mais le résumé (la "4e" de couverture) n'y figurait pas encore. Alors, si cela peut vous en donner le goût, le voici.

Dans Jeux d'enfants, je me suis attaché à la destinée du petit Philippe Borjol, "Machiavel" du crime en herbe. Son seul but est de vivre avec celui qu'il croit être son "vrai" père et il saura atteindre son objectif en éliminant les obstacles majeurs se dressant sur son chemin. Mais sa "soeur" perturbe sa puberté et son "père" le blesse dans son idéal familial. Alors le petit Borjol au visage d'ange reprendra sa quête à sa façon toute simple que certains pourraient juger gore. Mais est-il un monstre pour autant et aura-t-il droit à sa rédemption ?

Louise est née "grâce" à une amie qui a vu son studio parisien squatté alors qu'elle était en vacances. Et cela dure depuis près de trois ans. Evidemment, ce n'était qu'un point de départ et, s'il est question de squat dans mon récit, le scénario est bien plus complexe avec mon personnage de Serge Fabrique, chroniqueur théâtral renommé, amateur de jolies femmes et farouchement réfractaire à toute union durable. D'ailleurs, il a une méthode infaillible pour se débarrasser de ses partenaires en évitant tout drame. Mais, contre toute attente, sa méthode se révèle inopérante avec sa dernière conquête, la ravissante Louise, anthropologue américaine en poste à l'Unesco.
La rupture sera accidentellement brutale et Serge se réfugie quelque temps chez sa tante, son initiatrice amoureuse. Hélas ! quand il réintégrera ses pénates, il trouvera son appartement occupé par de sympathiques squatters et aucune trace du corps de Louise. Ce qui ne correspond pas du tout à son scénario.
Si l'on ajoute que Louise n'est pas celle qu'il croyait et que lorsque son cadavre réapparaît ce n'est pas le sien...
La Fatwa, quant à elle, a pour cadre Saint-Michel-Chef-Chef, paisible commune du littoral de la Côte de Jade, renommée pour ses galettes et qui me tient à coeur - j'y ai passé une grande partie de mes vacances durant une vingtaine d'années et j'y compte toujours des amis chers - et à corps, si je puis dire, puisque c'est là que, dans la nuit du 4 au 5 août 1966, les services français et espagnols (franquistes alors), réunis dans une glorieuse action combinée, parvinrent à m'intercepter et à me rendre paraplégique (mais, puisque je fus laissé pour mort, je ne pense pas que ce fusse leur objectif, de toute façon nous y reviendrons...)
Bref, dans cette paisible commune de Loire-Atlantique, avenue des Coquelicots-d'Argent, Jean-Henri Loubert, dit Jeanri, guette derrière ses rideaux le départ matinal de Luc Mouginot pour son travail. Pour la dernière fois, car Jeanri a décidé que cet ami d'enfance qui l'a trahi devait mourir.
Grâce à ses dons de télépathe, la "fatwa" que Jeanri a lancée sur Mouginot devrait le terrasser. Mais, si les morts se succèdent dans le voisinage, Luc Mouginot, quant à lui, est toujours bien vivant. Jeanri en est donc désespéré. Il n'est pas un criminel et n'a jamais souhaité la mort d'innocents et encore moins celle de...
Il décide alors de "réparer" de toute urgence la "fatwa" déréglée et de reprendre ses dons en main. Mais... et mais...
Avec Le Prix du meilleur scénario, nous rejoignons la Normandie, précisément le département de l'Eure, celui du "bonheur"...
Fabien Duguenot, scénariste de renom, y vit retiré en compagnie de Carole, sa séduisante épouse. Fabien peine sur l'écriture de son dernier scénar mais parvient finalement à le boucler à sa grande satisfaction car il est positivement gé-nial.
Une tragédie survient alors dans le voisinage.
La réalité révélant une étrange parenté avec son scénario, Fabien Duguenot se voit contraint de le modifier. Mais les événements nne cessent de s'entremêler à la fiction et le scénario se détraque ainsi que la réalité.
Et, comme souvent dans mes romans noirs, les "services" ne sont jamais loin...
Changement de registre avec Fin de race puisque nous naviguons entre la Sologne et Paris VIIe.
Grâce à la mort de son père, Hector-Louis, psychiatre-psychanalyste de profession, hérite du titre de baron. Célibataire endurci, il se doit malgré tout à présent d'envisager de convoler en justes noces aristocratiques pour assurer sa descendance. Tâche ardue que sa mère décide d'assumer à sa façon car elle a toujours veillé avec un soin jaloux au bonheur de son fils, le seul amour qui ait illuminé sa vie (mais peut-être en avez-vous des exemples autour de vous ?). Transformant un banal acte biologique en chemin de croix pour Hector-Louis qui prendra conscience d'avoir tout raté, même son suicide.
Outre sa mère possessive, une soeur déjantée et un demi-frère ex-taulard se pressent aux pieds de son fauteuil roulant en une conjuration maléfique.
Le titre de baron de Dugon de Milain de la Rochepic de Croisieu doit se transmettre coûte que coûte. Noblesse oblige...
(Ici, pas de "services", la famille suffit largement.)

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Thanks for writing this.