Chapitre 26
Il était près de dix-neuf heures trente quand il sortit du bar du Ritz. Alors que le pianiste entamait un Temps des cerises à la fois nostalgique et porteur d’espérance.
Le commissaire Antoine l’attendait dans sa voiture.
Ils filèrent rue Cler et firent des photocopies du texte signé et daté par Laneureuville. Une pour chacun des protagonistes.
Le résumé du dossier « Dutour » avait été envoyé le matin même à la juge. Antoine lui porterait demain matin son exemplaire des « aveux ». Elle aussi aurait besoin de sa « garantie sur la vie ».
Pierre Cavalier récupéra auprès du patron du Relais angevin l’enveloppe qu’il lui avait confiée peu de temps auparavant.
– Tu vois, je suis toujours là ! lui dit-il.
Elle contenait les documents subtilisés en début d’après-midi au divisionnaire Leprot.
L’intégralité du dossier « Dutour » classé « Top Secret ».
Ça, c’était pour son usage personnel. Et peut-être aussi pour Isabelle. Si elle se montrait très gentille. Très très gentille.
Et repentante.
Repentante ?
Non. Ça il ne fallait pas y compter.
Isabelle Cavalier ne reconnaissait jamais ses torts, puisqu’elle avait toujours désespérément raison…
« Le sanglot de Satan dans l’ombre continue. »
Hugo, Victor.
© Alain Pecunia, 2008.
Tous droits réservés.
Il était près de dix-neuf heures trente quand il sortit du bar du Ritz. Alors que le pianiste entamait un Temps des cerises à la fois nostalgique et porteur d’espérance.
Le commissaire Antoine l’attendait dans sa voiture.
Ils filèrent rue Cler et firent des photocopies du texte signé et daté par Laneureuville. Une pour chacun des protagonistes.
Le résumé du dossier « Dutour » avait été envoyé le matin même à la juge. Antoine lui porterait demain matin son exemplaire des « aveux ». Elle aussi aurait besoin de sa « garantie sur la vie ».
Pierre Cavalier récupéra auprès du patron du Relais angevin l’enveloppe qu’il lui avait confiée peu de temps auparavant.
– Tu vois, je suis toujours là ! lui dit-il.
Elle contenait les documents subtilisés en début d’après-midi au divisionnaire Leprot.
L’intégralité du dossier « Dutour » classé « Top Secret ».
Ça, c’était pour son usage personnel. Et peut-être aussi pour Isabelle. Si elle se montrait très gentille. Très très gentille.
Et repentante.
Repentante ?
Non. Ça il ne fallait pas y compter.
Isabelle Cavalier ne reconnaissait jamais ses torts, puisqu’elle avait toujours désespérément raison…
« Le sanglot de Satan dans l’ombre continue. »
Hugo, Victor.
© Alain Pecunia, 2008.
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