Chapitre 5
Depuis que j’ai rencontré Ghislaine, je sais toujours qui je suis.
Notre relation est devenue plus intime. Mais avec toujours ce qu’il faut de réserve et de décence. Chaque semaine, nous nous invitons à dîner à tour de rôle au Relais angevin. Et, lorsque son emploi du temps le lui permet, nous nous retrouvons en terrasse dans l’après-midi. D’ailleurs, de la fenêtre de son studio, elle peut voir si j’y suis.
Mais je n’aime pas, mais alors pas du tout, quand elle insiste pour visiter mon appartement. Maman ne l’accepterait pas. Elle se fâcherait sûrement. Elle ne pleurerait pas, puisqu’elle est morte. Mais ça la contrarierait et la mettrait de mauvaise humeur, c’est sûr.
Je ne peux pas le lui dire vraiment. Alors j’explique que c’est un fouillis de vieux garçon, que je n’ai pas fait le ménage. Ce qui n’est qu’un prétexte car maman elle a toujours voulu que son appartement soit bien tenu et que je fasse le ménage à fond. Une trace de poussière, maman elle ne supporterait pas.
Mais elle insiste.
– Ça ne me gêne pas. Justement, je pourrais y faire un peu de ménage, mettre de l’ordre… Vous ne voulez vraiment pas, Philippe-Henri ?
Non ! Alors ça non !
Je boude et elle comprend.
Mais je sais qu’elle reviendra à la charge. Comme toutes les femmes. Ça me contrarie beaucoup.
J’ai d’ailleurs espacé un peu nos rencontres, prétextant un ouvrage à écrire. Un manuel scolaire.
Maman est contente. J’ai bien fait. Je sentais bien que ça la contrariait.
C’était peu avant le 15 août. Mais il a fallu qu’elle vienne sonner à ma porte le 15.
– J’ai voulu vous faire une surprise, Philippe-Henri ! dit-elle avec moins de pudeur que d’habitude. J’ai même pris de quoi grignoter chez le traiteur.
Je suis bien obligé de la laisser entrer. Mais, tout à coup, je ne sais plus qui je suis. C’est reparti.
Elle se dirige d’office vers la cuisine.
– C’est super propre chez vous, Philippe-Henri. Vous m’avez menti ! Je m’en doutais un peu, dit-elle en me jetant un drôle de regard.
Que je trouve fort impudique. Tout comme sa jupe au-dessus du genou et ce débardeur indécent.
Je l’aide à mettre la table dans la salle à manger.
– Faites-moi visiter pendant que ça réchauffe !
Elle se dirige vers la première porte dans le couloir.
Je supplie maman de me venir en aide.
Elle ouvre la porte.
– Là, ça sent le renfermé et les volets sont fermés ! dit-elle.
Je sais qu’elle va allumer. Il faut que je fasse vite.
Maman va venir à mon secours.
Je sens le rosaire autour de mes doigts dans ma poche de pantalon.
Mon sexe grossit d’un coup. J’ai des picotements délicieux dans l’échine.
J’éjacule dès que je passe le rosaire de maman autour du cou de Ghislaine alors qu’elle vient juste d’appuyer sur l’interrupteur et se recule de frayeur pour buter contre moi.
Elle se débat. Elle a bien plus de force que maman. Ses mains crochent le rosaire. Mais j’appuie mon genou droit dans ses reins et je la cambre en arrière en serrant de plus en plus fort le rosaire. Elle se débat moins. Mais elle fait peut-être exprès. Alors je sers cinq bonnes minutes pour être sûr. Mais je n’ai plus d’excitation. Je n’y trouve même pas de plaisir.
À l’odeur, je sens que ça y est. Les sphincters se sont relâchés.
Ça me dégoûte d’avoir à nettoyer toute cette saleté. Mais je n’ai pas le choix.
Puis, tout à coup, je suis curieusement à nouveau moi-même. C’est revenu plus tôt que d’habitude. Je me sens un peu perdu. Egaré. Sans idée précise sur ce que je dois faire.
J’implore maman de m’aider. Je repars à nouveau et tout devient plus clair. Je suis soulagé.
J’ai quand même éprouvé moins de plaisir qu’avec maman. Et ça a été plus laborieux.
Je ne sais pas quoi faire de Ghislaine.
Faut d’abord que je la déshabille et que je la nettoie. À même le parquet. Heureusement qu’il n’y a pas de moquette.
Elle est encore chaude. Sa grande touffe brune comme sur le tableau et comme maman m’excite.
Mais j’ose pas me déshabiller. Je m’allonge sur elle mais j’éjacule aussitôt dès que je sens le contact de son ventre. Sans avoir fait durer le plaisir. Je suis déçu. Pourtant, elle a la même odeur que maman.
Je me frotte quand même mais ça ne veut pas revenir. Je suis en colère car, quand elle sera froide, je ne pourrai pas. Ça m’a fait pareil avec maman. Je lui donne des coups de pied de rage.
Mais où la mettre avant qu’elle se raidisse ?
Dans le lit jumeau de maman, je ne peux pas. Maman elle ne supporterait pas.
Dans mon lit ?
Mais je ne dormirai plus à côté de maman. Et puis maman ne supporterait pas non plus d’avoir quelqu’un d’autre que moi couché à côté d’elle.
Je vais voir maman pour lui demander conseil.
– Excuse-moi de te déranger, maman. Mais toi seule peux me dire…
Oui, elle a raison. Le canapé de mon bureau.
Zut ! dans ma précipitation j’ai oublié la ouate. J’y repense juste en voyant maman.
La chance est avec moi, comme toujours. J’en ai suffisamment.
Et j’arrive à temps pour en mettre un gros morceau dans la bouche que je parviens à ouvrir facilement. Un autre dans le sexe. Un peu plus gros. Mais je m’énerve. Ça veut pas s’enfoncer. Faut que je force en y mettant les doigts. Elle était vraiment vierge, cette conne !
Le derrière, j’aime moins. Mais j’ai bien nettoyé avant. Et là il faut tout le reste du paquet. Heureusement que j’en avais cinq cents grammes !
Son corps est encore tiède quand je la prends dans mes bras pour la transporter dans le bureau.
Je sens l’excitation revenir, mais c’est vraiment pas pratique de m’allonger sur le canapé avec elle à cause des accoudoirs de cuir.
Et puis j’ai plus envie.
Elle est quand même belle nue, toute menue et avec cette grosse touffe noire.
Elle a la tête un peu de travers. Faudra que je la cale avec un coussin.
Maintenant, elles sont toutes les deux à moi tout seul.
Maman quand j’irai me coucher et Ghislaine quand je viendrai dans mon bureau. Mais faudra pas que maman s’en doute quand je serai avec Ghislaine.
Les vêtements de Ghislaine ont tenu dans une poubellette de trente litres sans problème. Que j’ai vite descendue avant le passage des éboueurs. À un quart d’heure près. Toujours ma chance.
Mais je lui ai gardé son sac à main que j’ai posé à côté d’elle. Et ses chaussures. Je trouve qu’elle est encore plus belle avec ses chaussures.
Comme pour maman, il faudra que je lui achète un foulard pour mettre autour du cou. Parce que là, la trace elle est pas jolie jolie. Ça fait vilain. Ça la défigure.
Quand même, celle-là, elle a bien failli m’avoir.
On ne m’y reprendra plus.
Que des vieilles ! Il y a moins de problème et plus de plaisir.
© Alain Pecunia, 2008.
Tous droits réservés.
Depuis que j’ai rencontré Ghislaine, je sais toujours qui je suis.
Notre relation est devenue plus intime. Mais avec toujours ce qu’il faut de réserve et de décence. Chaque semaine, nous nous invitons à dîner à tour de rôle au Relais angevin. Et, lorsque son emploi du temps le lui permet, nous nous retrouvons en terrasse dans l’après-midi. D’ailleurs, de la fenêtre de son studio, elle peut voir si j’y suis.
Mais je n’aime pas, mais alors pas du tout, quand elle insiste pour visiter mon appartement. Maman ne l’accepterait pas. Elle se fâcherait sûrement. Elle ne pleurerait pas, puisqu’elle est morte. Mais ça la contrarierait et la mettrait de mauvaise humeur, c’est sûr.
Je ne peux pas le lui dire vraiment. Alors j’explique que c’est un fouillis de vieux garçon, que je n’ai pas fait le ménage. Ce qui n’est qu’un prétexte car maman elle a toujours voulu que son appartement soit bien tenu et que je fasse le ménage à fond. Une trace de poussière, maman elle ne supporterait pas.
Mais elle insiste.
– Ça ne me gêne pas. Justement, je pourrais y faire un peu de ménage, mettre de l’ordre… Vous ne voulez vraiment pas, Philippe-Henri ?
Non ! Alors ça non !
Je boude et elle comprend.
Mais je sais qu’elle reviendra à la charge. Comme toutes les femmes. Ça me contrarie beaucoup.
J’ai d’ailleurs espacé un peu nos rencontres, prétextant un ouvrage à écrire. Un manuel scolaire.
Maman est contente. J’ai bien fait. Je sentais bien que ça la contrariait.
C’était peu avant le 15 août. Mais il a fallu qu’elle vienne sonner à ma porte le 15.
– J’ai voulu vous faire une surprise, Philippe-Henri ! dit-elle avec moins de pudeur que d’habitude. J’ai même pris de quoi grignoter chez le traiteur.
Je suis bien obligé de la laisser entrer. Mais, tout à coup, je ne sais plus qui je suis. C’est reparti.
Elle se dirige d’office vers la cuisine.
– C’est super propre chez vous, Philippe-Henri. Vous m’avez menti ! Je m’en doutais un peu, dit-elle en me jetant un drôle de regard.
Que je trouve fort impudique. Tout comme sa jupe au-dessus du genou et ce débardeur indécent.
Je l’aide à mettre la table dans la salle à manger.
– Faites-moi visiter pendant que ça réchauffe !
Elle se dirige vers la première porte dans le couloir.
Je supplie maman de me venir en aide.
Elle ouvre la porte.
– Là, ça sent le renfermé et les volets sont fermés ! dit-elle.
Je sais qu’elle va allumer. Il faut que je fasse vite.
Maman va venir à mon secours.
Je sens le rosaire autour de mes doigts dans ma poche de pantalon.
Mon sexe grossit d’un coup. J’ai des picotements délicieux dans l’échine.
J’éjacule dès que je passe le rosaire de maman autour du cou de Ghislaine alors qu’elle vient juste d’appuyer sur l’interrupteur et se recule de frayeur pour buter contre moi.
Elle se débat. Elle a bien plus de force que maman. Ses mains crochent le rosaire. Mais j’appuie mon genou droit dans ses reins et je la cambre en arrière en serrant de plus en plus fort le rosaire. Elle se débat moins. Mais elle fait peut-être exprès. Alors je sers cinq bonnes minutes pour être sûr. Mais je n’ai plus d’excitation. Je n’y trouve même pas de plaisir.
À l’odeur, je sens que ça y est. Les sphincters se sont relâchés.
Ça me dégoûte d’avoir à nettoyer toute cette saleté. Mais je n’ai pas le choix.
Puis, tout à coup, je suis curieusement à nouveau moi-même. C’est revenu plus tôt que d’habitude. Je me sens un peu perdu. Egaré. Sans idée précise sur ce que je dois faire.
J’implore maman de m’aider. Je repars à nouveau et tout devient plus clair. Je suis soulagé.
J’ai quand même éprouvé moins de plaisir qu’avec maman. Et ça a été plus laborieux.
Je ne sais pas quoi faire de Ghislaine.
Faut d’abord que je la déshabille et que je la nettoie. À même le parquet. Heureusement qu’il n’y a pas de moquette.
Elle est encore chaude. Sa grande touffe brune comme sur le tableau et comme maman m’excite.
Mais j’ose pas me déshabiller. Je m’allonge sur elle mais j’éjacule aussitôt dès que je sens le contact de son ventre. Sans avoir fait durer le plaisir. Je suis déçu. Pourtant, elle a la même odeur que maman.
Je me frotte quand même mais ça ne veut pas revenir. Je suis en colère car, quand elle sera froide, je ne pourrai pas. Ça m’a fait pareil avec maman. Je lui donne des coups de pied de rage.
Mais où la mettre avant qu’elle se raidisse ?
Dans le lit jumeau de maman, je ne peux pas. Maman elle ne supporterait pas.
Dans mon lit ?
Mais je ne dormirai plus à côté de maman. Et puis maman ne supporterait pas non plus d’avoir quelqu’un d’autre que moi couché à côté d’elle.
Je vais voir maman pour lui demander conseil.
– Excuse-moi de te déranger, maman. Mais toi seule peux me dire…
Oui, elle a raison. Le canapé de mon bureau.
Zut ! dans ma précipitation j’ai oublié la ouate. J’y repense juste en voyant maman.
La chance est avec moi, comme toujours. J’en ai suffisamment.
Et j’arrive à temps pour en mettre un gros morceau dans la bouche que je parviens à ouvrir facilement. Un autre dans le sexe. Un peu plus gros. Mais je m’énerve. Ça veut pas s’enfoncer. Faut que je force en y mettant les doigts. Elle était vraiment vierge, cette conne !
Le derrière, j’aime moins. Mais j’ai bien nettoyé avant. Et là il faut tout le reste du paquet. Heureusement que j’en avais cinq cents grammes !
Son corps est encore tiède quand je la prends dans mes bras pour la transporter dans le bureau.
Je sens l’excitation revenir, mais c’est vraiment pas pratique de m’allonger sur le canapé avec elle à cause des accoudoirs de cuir.
Et puis j’ai plus envie.
Elle est quand même belle nue, toute menue et avec cette grosse touffe noire.
Elle a la tête un peu de travers. Faudra que je la cale avec un coussin.
Maintenant, elles sont toutes les deux à moi tout seul.
Maman quand j’irai me coucher et Ghislaine quand je viendrai dans mon bureau. Mais faudra pas que maman s’en doute quand je serai avec Ghislaine.
Les vêtements de Ghislaine ont tenu dans une poubellette de trente litres sans problème. Que j’ai vite descendue avant le passage des éboueurs. À un quart d’heure près. Toujours ma chance.
Mais je lui ai gardé son sac à main que j’ai posé à côté d’elle. Et ses chaussures. Je trouve qu’elle est encore plus belle avec ses chaussures.
Comme pour maman, il faudra que je lui achète un foulard pour mettre autour du cou. Parce que là, la trace elle est pas jolie jolie. Ça fait vilain. Ça la défigure.
Quand même, celle-là, elle a bien failli m’avoir.
On ne m’y reprendra plus.
Que des vieilles ! Il y a moins de problème et plus de plaisir.
© Alain Pecunia, 2008.
Tous droits réservés.
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