Chapitre 18
Le reste de nos vacances n’a pas été aussi familial que je l’aurais souhaité. Dès ce 15 août, elles ont pris une tournure « collectiviste » avec nos nouveaux amis.
Mais, le 23 août, Philippine a eu droit à un superbe anniversaire.
Le commissaire Antoine, notre pote et collègue des Stups, nous a fait une grande surprise.
Il est venu passer la journée avec nous et avait amené avec lui Gérard Langlot, récemment sorti de son hôpital psychiatrique et rétabli dans son honneur depuis l’arrestation début août de Christine Langlot, sa femme, et de Jean Périni, l’un des deux serveurs du Relais angevin, pour trafic de drogue.
Il nous raconta qu’il avait été impossible de faire craquer Mme Langlot mais que le serveur s’était mis à table sans faire d’histoire. C’est grâce à son témoignage que Gérard Langlot avait pu être innocenté.
Gérard nous parut l’ombre de lui-même. L’épreuve l’avait marqué.
Phil en profita pour lui conseiller son psy, le Dr Lévy.
– Un type plein de bons conseils et qui a transformé ma vie, lui dit-il.
Antoine félicita plusieurs fois Phil pour son rôle déterminant dans le démantèlement du réseau de trafiquants de drogue dont Christine Langlot avait pris la tête – bien peu de temps – après le meurtre de son « patron »*, Lionel Péroti. Mais l’assassin, un certain Clément Duroc, courait toujours.
Les « complices » de Papy n’en conçurent que plus d’admiration pour lui.
Phil en est devenu vraiment insupportable. La modestie n’étant pas sa vertu principale, je l’ai vu prendre la grosse tête. Mais Isa ne voulut pas l’admettre.
En réalité, c’est Marcelle qui avait su nous manipuler savamment et nous utiliser pour sa vendetta personnelle – venger la mort de son « M. Domi ». Mais nous l’avions tous oublié et c’était devenu une « affaire d’hommes ».
En repartant tard le soir avec Gérard, Antoine me prit à part.
– Tu as de la chance avec tes amis d’ici. Ils sont fort sympathiques. Mais comment as-tu fait pour tisser de tels liens de complicité en si peu de temps – et avec des paysans ?
– Oh ! c’est grâce à Papy…
– Il est merveilleux, ce bonhomme ! C’est d’ailleurs grâce au service qu’il m’a rendu que je vous ai pardonné votre sale farce du « nettoyage » chez lui. La petite a de la chance d’avoir un grand-père comme lui…
Le reste de nos vacances n’a pas été aussi familial que je l’aurais souhaité. Dès ce 15 août, elles ont pris une tournure « collectiviste » avec nos nouveaux amis.
Mais, le 23 août, Philippine a eu droit à un superbe anniversaire.
Le commissaire Antoine, notre pote et collègue des Stups, nous a fait une grande surprise.
Il est venu passer la journée avec nous et avait amené avec lui Gérard Langlot, récemment sorti de son hôpital psychiatrique et rétabli dans son honneur depuis l’arrestation début août de Christine Langlot, sa femme, et de Jean Périni, l’un des deux serveurs du Relais angevin, pour trafic de drogue.
Il nous raconta qu’il avait été impossible de faire craquer Mme Langlot mais que le serveur s’était mis à table sans faire d’histoire. C’est grâce à son témoignage que Gérard Langlot avait pu être innocenté.
Gérard nous parut l’ombre de lui-même. L’épreuve l’avait marqué.
Phil en profita pour lui conseiller son psy, le Dr Lévy.
– Un type plein de bons conseils et qui a transformé ma vie, lui dit-il.
Antoine félicita plusieurs fois Phil pour son rôle déterminant dans le démantèlement du réseau de trafiquants de drogue dont Christine Langlot avait pris la tête – bien peu de temps – après le meurtre de son « patron »*, Lionel Péroti. Mais l’assassin, un certain Clément Duroc, courait toujours.
Les « complices » de Papy n’en conçurent que plus d’admiration pour lui.
Phil en est devenu vraiment insupportable. La modestie n’étant pas sa vertu principale, je l’ai vu prendre la grosse tête. Mais Isa ne voulut pas l’admettre.
En réalité, c’est Marcelle qui avait su nous manipuler savamment et nous utiliser pour sa vendetta personnelle – venger la mort de son « M. Domi ». Mais nous l’avions tous oublié et c’était devenu une « affaire d’hommes ».
En repartant tard le soir avec Gérard, Antoine me prit à part.
– Tu as de la chance avec tes amis d’ici. Ils sont fort sympathiques. Mais comment as-tu fait pour tisser de tels liens de complicité en si peu de temps – et avec des paysans ?
– Oh ! c’est grâce à Papy…
– Il est merveilleux, ce bonhomme ! C’est d’ailleurs grâce au service qu’il m’a rendu que je vous ai pardonné votre sale farce du « nettoyage » chez lui. La petite a de la chance d’avoir un grand-père comme lui…
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